Ce site sera beaucoup
plus joli sur un PC,
mais à toi de voir ;-)
follow me:
Visité en 2014, il n'y a pas un jour sans que je pense au Rwanda.
Ce voyage a été une réelle surprise, un enchantement permanent, un magnifique coup de cœur ♥
Actualités:
depuis 2018 : plus besoin de visa :=)
le coût du permis gorille est passé
à 1'500.- $ !!!
Nous sommes toujours en relation avec notre chauffeur, Jean-Marie
(si vous souhaitez ses coordonnées, contactez-moi)
IL A SUFFIT D'UN FILM, "GORILLES DANS LA BRUME",
POUR ME FAIRE RÊVER DES ANNÉES DURANT.
Si mon rêve était de marcher sur les pas de Dian Fossey, qui a œuvré pour la sauvegarde des gorilles de montagnes, le Rwanda a également d'autres richesses à offrir au visiteur, ce que j'ignorai.
Je n'ai pas douté un instant en février, lorsque j'ai réservé ce voyage. Pas eu peur de visiter ce pays, loin des destinations à la mode. Je voulais voir des gorilles. Point. Mais j'avoue que quelques mois plus tard, après tous les commentaires d'amis, collègues ou famille, je doutais de plus en plus...
Entre temps je me suis beaucoup documentée sur le génocide, sur internet et il s'avère que le regard que les médias Européens portent sur ce drame, sur la politique de Paul Kagame ou même sur le pays est clairement péjoratif et destiné à inquiéter le touriste.
Quel dommage!
Car le Rwanda est un pays merveilleux, fantastique, atypique, un exemple pour toute l'Afrique!
En ce qui concerne les formalités: rien de plus simple, le visa est obtenu sur place, gratuitement et sans demande préalable. Une tracasserie en moins!
Après des semaines de recherches sur des forums (pas très nombreux), dans le petit futé et sur le net, nous avons contacté EVANEOS qui nous a mis en relation avec une agence francophone à Arusha en Tanzanie. L'agence finale au Rwanda étant Mapendano.
Nous avons toutefois réservé le vol nous même
sur internet avec KLM (choisir destinations multiples):
Mulhouse/Amsterdam/Kigali
retour Zanzibar/Dar es Saalam/Amsterdam/Mulhouse
Le pdf du programme que nous avons choisi avec l'agence se trouve ci-dessous:
13 septembre. Après un vol agréable avec KLM (repas SENSATIONNEL) au départ d'Amsterdam, nous arrivons à Kigali vers 19H. La nuit tombe mais la température est encore agréable.
Nous faisons de suite connaissance avec Jean-Marie, notre guide-chauffeur qui nous conduit à l’hôtel chez Lando :
Un lieu agréable et vert en pleine ville,
une jolie terrasse restaurant, une bonne table, une clientèle très cosmopolite,
le resto étant fréquenté notamment par les jeunes Rwandais et Rwandaises, très en beauté en soirée.
Aussi il nous a été extrêmement agréable de dîner en T-shirt, vers 21 H, à 1600 m d'altitude, sur une terrasse en ville, en s'imprégnant de l'ambiance ...
Et le ton est donné lorsque l'on monte les escaliers et qu'on arrive au restaurant; une immense affiche de film nous accueille et me voila déjà étreinte par l'émotion....
Au petit matin, Jean-Marie nous fait un topo sur la capitale avant de rejoindre le mémorial du génocide que je tenais à voir, bien que sachant que cette visite allait m'être pénible. Mais il était important pour moi, sinon de comprendre, du moins de me recueillir pour toutes les victimes de cette tragédie.
Mais pour commencer, nous roulons en ville, admirant les beaux bâtiments, les quartiers résidentiels, la gare centrale, les commerces. Nous sommes impressionnés par les belles routes bitumées, les beaux espaces verts et surtout la propreté exemplaire, ce qui allait se confirmer dans toutes les régions tout au long notre voyage: rien ne traine, tout est impeccable.
Une réflexion qu'on m'avait faite avant le départ: "attention là-bas ce sont des sauvages", m'avait mise passablement en colère. Car ici, après ce qui s'est passé il n'y a que 20 ans, le pays entier s'est reconstruit de façon admirable et cela mérite le respect!
* Les sacs plastiques sont interdits sous peine d'amende (on aurait encore beaucoup à apprendre des sauvages, n'est-ce pas?!!)
* Les enfants vont à l'école et c'est gratuit (ça parait si évident, ben non, en Afrique ça ne l'est pas!). Il y a même un engouement particulier, une soif d'apprendre qui fait plaisir à voir:
c'est un peu la course au diplôme; Et du coup il y a du travail pour qui en veut.
* Quasi tout le monde vit dans des maisons en dur, avec l'eau courante et l'électricité!
* Personne ne mendie!
* La corruption est sévèrement punie
* et une fois par mois, durant 2 heures, la population est invitée à participer à des travaux d'intérêt général, nettoyage, peinture, élagage etc... Tout le monde coopère, même le président(!); le pays (à l’exception des hôpitaux et organismes de tourisme) s'active à une cause commune et là aussi je dis chapeau!
Comprendre pourquoi et comment s'est déclenché le génocide est complexe (voir la vidéo plus bas).
Le mémorial est très bien fait: l'entrée est gratuite (on peut glisser de l'argent dans une urne en sortant), on passe de salle en salle dans lesquelles sont exposés des textes en plusieurs langues illustrés de photos. L'histoire commence au temps des rois, passe par la colonisation des Allemands puis des Belges, jusqu'au drame.
Attention, on n'épargne pas le visiteur: on y relate sans tabou les sévices infligés aux Tutsies et les images sont brutales de vérité et d'horreur.
Le rôle joué par la France est également expliqué. Néanmoins si mes parents ont eu peur que nous soyons mal accueillis à cause de ça, nous n'avons JAMAIS resenti une quelconque animosité.
Dans l'une des salle sont regroupés des milliers de photos de victimes, en famille, en robe de mariée, prises sur le vif dans leur vie quotidienne, heureux, avant le drame.
Le dernier passage est limite insoutenable: on y voit 14 jeunes enfants sur de belles et grandes photos avec leur prénom, leur age, leur passion et comment ils sont morts.....
Secouée de sanglots, un jeune Rwandais m'a posé la main sur l'épaule avant de me guider vers un banc, je ne tenais presque plus debout...
Inutile de vous dire que je suis sortie de là détruite...
animation extraite du documentaire réalisé par Sonia Rolland
et produit par Bagan Films.
Réalisation: Thomas Guerigen
Dessins: Barbara Huet
Animation: Valentin Pitarch
Après un déjeuner léger sur la terrasse d'un joli restaurant quasi désert, nous prenons la route vers le Nord Ouest, Ruhengeri et le parc des volcans, plus précisément Kinigi où nous logerons au
Gorilla lodge.
Le pays est très vert et vallonné et il porte bien son nom: c'est le pays des mille collines.
On roule à 40 km/h, car les gens se déplacent à pieds ou à vélo et les contrôles routiers sont fréquents.
Voici quelques images "volées" en cours de route:
Femmes et enfants nous saluent souvent de la main, rendant notre parcours d'autant plus agréable.
Pour nous il était évident que nous n'aborderions pas le sujet du génocide avec des Rwandais. C'est encore dans toutes les mémoires. Et nous n'en n'aurions jamais parlé si notre chauffeur n'avait pas ouvert la discussion. Nous avons beaucoup apprécié son ouverture d'esprit, son excellent français, son récit sincère, sans tabou ni mélo, authentique- et pour cause, il avait 20 ans lors de la tragédie.
Il fait de plus en plus frais. Nous roulons vitres fermées et pourtant je suis frappée par l'odeur d'eucalyptus qui me chatouille les narines. Effectivement nous traversons plusieurs bosquets d'arbres aux feuilles bleutées et odorantes avant d'arriver au Montain Gorilla lodge à Kinigi.
un gros gros coup de cœur
on nous offre un délicieux thé de bienvenue au gingembre (très très épicé) pour nous réchauffer, car là, en T-shirt il fait carrément froid,
avant de nous guider vers une petite maisonnette en pierres, tout là bas au fond du jardin, face à la nature et au volcan. Un endroit de rêve. Il n'est pas rare de rencontrer une biche ou autre grue couronnée...Ce dont.
C'est immense! Outre une jolie chambre avec un duvet bien chaud, il y a un petit coin salon avec une cheminée et une gigantesque salle de bain.
Jean Marie nous quitte jusqu'au lendemain, jour "J" que j'attends fébrilement!
Un groupe de danseurs intore nous honore d'un spectacle dynamique et coloré qui,
comme d'habitude, m'émeut... eh ouais, j'ai la larme facile!
Pour info, nous ne sommes que 4 touristes assis face à eux!
15 septembre.
5H du matin, le lendemain. On toque discrètement à la porte.
CA Y EST !!!!.
c'est énorme ce qui m'arrive! je vais grimper sur les flans d'un volcan dans la forêt, là même ou Dian Fossey a marché! Je vais voir des gorilles !!!
Je ne suis plus devant ma TV, je suis DANS le film!!!
Bien sûr je me suis documentée avant de partir (voir pdf ci-dessous).
J'avais juste envie d'être à la hauteur: comment se comporter, quel équipement, etc...
Après un petit dej. qui se veut copieux, nous avons RDV avec Jean-Marie (JM) à 6H.
C'est mon anniversaire. J'ai 46 ans.
En montant dans le 4X4, nettoyé à fond (cool pour prendre des photos au travers des vitres), JM me tend un petit paquet coloré sans dire un mot. A l'intérieur il y a une carte d'anniversaire avec
un texte en français et en Kinyarwanda et un petit gorille de bois sculpté. Trop mignon! Je suis touchée.
Nous roulons 20 min jusqu'au bureau du parc des volcans.
Là, JM se charge de négocier quel groupe nous aurons le droit de visiter, en présentant nos passeports. "je te réserve une surprise" me dit il en s'éloignant.
En attendant nous nous joignons aux autres touristes sous un pré-haut ou sont servis thé et café. De nouveau un groupe de danseurs nous émerveille ...
Au loin les guides se concertent. Quels sont les critères de sélection? Age, origine?
On sait que certains clans de gorilles ne sont pas très loin alors que d'autres sont à plusieurs heures de marche....
!!! IMPORTANT : le coût du permis gorille est passé à 1'500.- $ au 1er mai 2017 !!!
Quand JM revient en nous tendant nos passeports, il a le sourire aux lèvres: " vous allez voir le groupe Susa. Votre guide est par là, il s'appelle Placide"
Je suis scotchée. Si je n'ai retenu aucun non de groupe (il y en a 8), j'ai retenu ce nom là. Car Susa, c'est le groupe qui compte le plus de membres, 39 en tout. Mais c'est aussi le plus éloigné; il faut compter entre 6 et 8 H de marche (j'ai lu ça dans le petit futé). Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer....
Nos compagnons de rando sont: un couple de Belges avec leurs 2 enfants de 18 et 22 ans et 2 Allemandes. Nous sommes donc au complet, puisque le quota est de 8 touristes, 1 guide et 2 soldats (armés).
On nous fait un topo d'environ 15 min. (en anglais et français):
-nous allons marcher à un rythme tranquille en nous adaptant au plus lent du groupe. Il n'y a pas de compétition.
-il est interdit de jeter quoi que ce soit dans la forêt, tout comme de ramasser quelque chose.
-les pisteurs sont déjà dans la montagne depuis 2H. Nous sommes en contact radio. C'est eux qui nous guideront dans notre progression et les localiseront.
-ils communiquent avec les gorilles lorsqu'ils les ont trouvés et demandent au dos argenté (chef du groupe qui a la particularité d'avoir du poil gris sur le dos) la permission d'approcher (il s'agit d'un grognement rauque)
-nous approcherons jusqu'à maximum 7m. Si les gorilles viennent vers nous il faudra reculer
-en cas d'attaque ou plutôt d'intimidation, ne pas bouger, se mettre accroupi et regarder au sol, ne surtout pas courir! etc...
Nous partons avec nos chauffeurs dans nos voitures respectives pour 1H30 de route encore!
Soudain, à la lisière de la forêt les 4X4 s'arrêtent. Il y a là un attroupement : ce sont les porteurs. Ils nous distribuent des bâtons (insistent devant mon refus -mais cela s’avérera bien utile, malgré que je n'avais jamais randonné avec un bâton-) et proposent leurs services pour la modique somme de 10 dollars. Banco pour moi, et je n'ai plus de sac à dos!
Il est 9H. J'ai déjà une envie pressante. Tout le monde se marre, je ne suis donc pas la seule. Devant nous se dresse une forêt de bambous si dense qu'il y fait sombre. Un soldat fait quelques pas à l'intérieur avant de nous autoriser à y aller. Pas de danger, ok, je scrute tout de même le sol (les fourmis sont voraces et les piqûres douloureuses, c'est pourquoi nous portons des guêtres).
Un peu désemparée, je me dis que si les gorilles sont là dedans, jamais on ne les verra et oublions les photos....
Et c'est parti. Au début ça monte gentiment sur un large chemin. Nous sommes à environs 2500 m d'altitude. Il doit faire 15 °C. Très vite les bambous disparaissent pour laisser place à une végétation foisonnante avec une belle palette de verts. Un soldat est en tête avec le coupe-coupe et un autre ferme la marche. Ceci en cas d'attaque de buffle ou d'éléphant solitaire... nous dit-on.... Ou est-ce dû à la proximité du Congo??
Bientôt il n'y a plus de chemin du tout, des racines farceuses tentent de me faire tomber, certaines réussissent, les orties plus hautes que moi me brulent au travers de mon pull, je glisse dans
la boue, trébuche sur des pierres, tente de me rattraper sur une tige de bambou... les gans sont bien utiles!
Quand d'autres nanas s'offrent un thalasso pour leur anniversaire..!
Mais je n’échangerai ma place pour rien au monde!!!
Nous faisons régulièrement des petites pauses de 5 min. mais une femme commence à se plaindre et demande à quelle distance nous sommes des gorilles. Cela fait 3H que nous montons.
Le guide a beau expliquer que ce sont des animaux sauvages et qu'on ne sait pas ou ils se trouvent pour l'heure, l'Allemande continue de le harceler sans arrêt d'un air excédé.
Jusqu'à demander l'abandon. Une jeune Belge se joint à elle. Je vois rouge!!
Pour moi il n'a jamais été envisageable que nous ne les voyions pas!!!
C'est le ciel qui me tombe sur la tête!!!
Je fais tout mon possible pour les motiver, étant moi même pas du tout sportive! Un pas devant l'autre, doucement, concentration, équilibre, respiration.... le convoi repart... OUF !!!
Nous mangeons rapidement un morceau (barres de céréales, fruits), debout, car usés par l'effort et l'altitude , la tête tourne, les jambes commencent à trembler. Et c'est reparti...
Dans cette magnifique forêt primaire, je souris en sentant mon portable vibrer dans la poche intérieure de ma polaire. Du réseau ici? C'est improbable!! ça me fait chaud au coeur tous ces amis qui pensent à moi, en ce grand jour, et à mon anniversaire.
Je suis bien contente de nos équipements (Decathlon) : chaussures de rando Gore-tex, pantalon épais, pull manches longues respirant, écharpe légère, polaire sans manches, coupe vent, dessous sport sans coutures, casquette, gans lambda (contre les plantes urticantes), guêtres et chaussettes anti-ampoules. Le poncho de pluie restera dans les sacs à dos, quelle chance, alors que la saison des pluies a déjà débuté et que la forêt primaire reçoit 90% des précipitations!
Soudain le guide s'arrête: "ça y est, on sait où ils sont". Il reste environ 20 min. de marche! Mon cœur s'emballe! Nous sommes à environ 3500 m., il nous est demandé de laisser nos affaires là, sur place et de faire les derniers mètres juste avec les appareils photo. Je chope mon coupe-vent et les larmes d'émotion roulant sur mes joues j'avance sans distinguer autre chose que du vert, du vert et encore du vert.... Jusqu'à ce que... là, entre les branches en V de cet arbre, j'aperçois une boule de poils noirs....
Je m'étais bêtement imaginé qu'on sentirait une odeur de.. je ne sais pas... fauve...? Qu'il y aurait une odeur particulière...Ben non. Ici ça sent extrêmement bon, pas de pollution, la verdure. Les gorilles sentent bon! Je ne serai pas en mesure de mettre des mots sur ce que je sens, un mélange d'eucalyptus, de menthe poivrée... bref de fraicheur!
Quelle aventure, quelle beauté, quel chance, quelle intense bonheur!!! Je suis bouleversée!!!
Il m'est d'abord impossible de me servir de mon appareil photo, je veux juste VIVRE ce moment. Là, ici, maintenant, je suis face à un animal somptueux, pacifique et débonnaire qui est menacé d'extinction. Un splendide animal avec lequel je partage 96 % de gênes. Un animal qui a regard si doux, si humain ... Car oui, on peut les regarder dans les yeux et jamais je n'oublierai cet instant, cette rencontre, cet électrochoc!!. C'est le plus beau jour de ma vie!!! Merci mon Dieu, merci!
L'ascension a été difficile, pourtant malgré le dénivelé important, le manque de visibilité et l'altitude, je me suis sentie portée... La motivation sans doute....
Le clan Susa qui compte 39 personnes dont 4 dos argentés se réveille doucement de la sieste lorsque nous arrivons. Nous ne verrons pas tous les membres mais 2 dos argentés et beaucoup de femelles et de bébés.
Nous restons environ une heure à leurs côtés, les yeux dans les yeux quelques fois, observant les jeux des petits, les regards tendres des mamans, le réveil difficile des autres...
C'est un moment hors du temps. Comment est il possible de faire du mal à un animal?
Il est déjà l'heure pour nous de redescendre avant la tombée de la nuit.
Les pisteurs restent encore un moment pour suivre le déplacement du groupe, situer approximativement le camp de nuit et du coup avoir une idée de l'endroit ou ils se trouveront le lendemain.... et pour leur protection aussi...
Je redoute la descente... reste avec les retardataires. Comme à l'aller, aucun chemin, on se laisse aller tout droit dans la descente! Les lianes verticales sont horriblement glissantes. Je suis
heureuse d'avoir un bâton. Mon porteur m'aide dans les endroits difficiles, quelques fois me tend la main quand je suis à terre et quelque fois... c'est moi qui le relève! Pas le temps de
regarder ou tu mets les pattes, tu descends, c'est tout!
Vu que je suis à la traine, mon porteur me montre un singe au loin... Je ne distingue pas le type de primate mais il me semble assez grand. Un chimpanzé?
Les plus rapides du groupe ne l'ont pas vu. C'est encore un bonus anniversaire pour moi!
Lorsque nous retrouvons les autres dans la forêt de bambous il fait presque nuit. Je suis en transe!
Pour la petite histoire, nous avons bu quasi 2 litres d'eau mais n'avons plus uriné tant nous avons évacué en transpirant!
Nous retrouvons JM qui nous accueille tout sourire. Nous sommes dégueulasses, les chaussures et pantalon maculés de boue, je n'ose pas entrer dans la voiture mais JM balaie mes hésitations d'un geste de la main. Hakuna matata, ça se nettoie.
Nous rendons nos bâtons et payons le porteur (le double, il l'a bien mérité) qui a passé la journée avec nous pour une bouchée de pain. Nous lui offrons également un couteau Suisse ainsi qu'au guide.
Nous voila repartis pour 1H30 de route. Je suis trempée de sueur, sale, épuisée mais si heureuse.
Lorsque nous arrivons devant le lodge mes jambes manquent de me lâcher en sortant de la voiture.
Deux femmes de la réception m'aident à me poser sur un banc, m'enlèvent mes chaussures crottées et m'enfilent des sandales. Trop mignon! Pourquoi donc notre chalet est si loin?
Je donnerai n'importe quoi pour prendre un bain, tout me corps est endolori. Mais je vais devoir me contenter d'une douche chaude ce qui n'est déjà pas si mal.
Dans le bungalow, la lumière est déjà allumée, la soufflerie chauffe la salle de bain et un petit feu crépite dans la cheminée. Si c'est pas le bonheur??!!
Je me déshabille en claquant des dents...
Après la douche nous sommes presque neufs! Pourtant je pourrai me mettre au lit sans même manger, tant je suis HS, mais c'est mon anniversaire, allez... un petit effort!
Comme la veille un petit apéro avec nos bretzels alsaciens au coin du feu puis le repas au restaurant, un brasero devant la table. Le repas est délicieux, il y a du choix, on nous propose un melting pot spécialités locales et de nourriture européenne.
Soudain les lumières s'éteignent, tout le personnel arrive à la queue-leu-leu en chantant, en tapant sur des couvercles, en brandissant un gâteau et des bougies. Je suis à nouveau en larmes. Eux sont morts de rire! C'est vraiment adorable. Jean-Marie et Stef ont organisé ce gâteau, je ne sais même pas comment ils ont fait ça à mon insue, sachant que nous sommes presque 24/24 ensembles!!!
On partage avec les convives et le personnel. Quelle belle journée inoubliable!
Le lendemain nous remettons ça.
Jean-Marie qui a une grande connaissance de son pays n'est pas en reste lorsqu'il s'agit des gorilles.
Toutes les questions que nous n'avons pas pu poser au guide, hier, nous les lui soumettons et il a réponse à tout. C'est extrêmement agréable pour nous d'avoir eu la chance de tomber sur JM. Il est parfait! Extrêmement sympathique, il parle un français impeccable et a une grande culture générale. De plus il est toujours très ponctuel, la voiture est nettoyée, il conduit prudemment et a la capacité (pas mal pour un homme ;)) de rouler et de répondre à nos innombrables questions sans faillir (et sans s'énerver, car je ne le lâche pas 5min., suis si avide d'apprendre)! Il est clair que Jean-Marie est une belle et riche rencontre pour nous!
Nous voici donc à nouveau en route pour le bureau du parc des volcans.
Très vite JM nous présente notre guide, Patience, et les autres touristes, qui sont 2 femmes Australiennes. Nous sommes donc seulement 4 touristes, le guide trilingue, 2 porteurs et 2 soldats.
On nous attribue le groupe Isabukuru (qui signifie anniversaire!).
Patience me demande de "former" les 2 Australiennes. Palabrant avec mes maigres connaissances d'anglais et beaucoup de signes des mains et des pieds, j'essaie de leur expliquer ce qu'on nous a inculqué la veille. Le guide met un point d'honneur à la communication et c'est dans un joyeux bavardage entre anglais/français/kinyarwandais/swahili et langage des signes que nous prenons la route.
Et le paysage est très différent de ce que nous avions vu hier. Nous traversons d'abord des cultures de pyrèthres et des champs de pommes de terre, passant devant des habitations, le plus souvent des huttes avec des plantations de haricots, des fleurs, une vache (un don du gouvernement), quelques chèvres. Les gens travaillent dans les champs et nous saluent d'un signe de la main ou d'un "Muraho"!
Hélas la population a beaucoup empiété sur la forêt et réduit l'habitat des primates, ce pourquoi Dian Fossey se battait, entre autre.
Aussi un petit muret en pierres a été monté pour délimiter la limite du parc et afin d’éviter que les buffles ou éléphants ne viennent saccager les plantations.
Comme décidément se voyage se déroule sous une étoile chanceuse, Patience, notre guide, va être cette 2ème personne qui comptera parmi nos plus belles rencontres!
C'est un grand gaillard au regard souriant, avec beaucoup d'humour, une grande connaissance et un grand respect des gorilles mais aussi des plantes et de la nature qui va nous conduire à travers une végétation magnifique de prairies au vert tendre, de chemins sinuant entre des arbres centenaires, des lobelias géants; je me sens comme une gamine découvrant le monde tel qu'il était à l'origine.
Une rivière cristalline coule au milieu de ce paysage fantastique, me voila chez Tarzan, et, quand Patience nous informe que celle-ci rejoint le Nil, sa source se trouvant dans la forêt de Nyungwe (l'une des plus vieille forêt du monde datant de l'âge de glace!) et que 70% de l'eau de la Rift Valley vient de là, je suis toute émue en songeant à tous ces explorateurs qui cherchaient la source du Nil (-les, en fait, il y en a plusieurs).
La végétation étant beaucoup plus clairsemé ici, nous voyons d'innombrables traces d'animaux dans la boue.
Même si Patience nous encourage à la discussion (le soldat derrière moi ne me lâche plus et je manque de souffle à avancer et à discuter), il nous demande soudain de nous arrêter, fermer les yeux et juste sentir, écouter, humer et nous imprégner de notre environnement. Quel doux moment hors du temps!
On entend le chant des oiseaux, un souffle de brise sur le visage, on sent la douce chaleur du soleil qui nous a accordé quelques apparitions, on voit d'innombrables abeilles, ce qui me ravit....
et toujours cet air pur chargé de chlorophylle qui nous chatouille les narines.
Nous partageons à nouveau un frugal repas de barres de céréales énergétiques avant de traverser une colline à la végétation plus dense (Patience enfile un sur-pantalon et une sur-veste, car nous allons traverser une rivière d'orties, dit-il).
Les pisteurs sont à quelques pas et nous devinons la présence des gorilles, sans encore les voir
Ils sont en contre bas, un peu dans une cuvette. A nouveau je suis prise par l'émotion, une pisteuse (eh oui, une femme) et Patience s'inquiètent pour moi, ils ne doivent pas voir beaucoup de touristes se prendre la tête dans les mains et pleurer !
Nous distinguons 12 membres. C'est l'heure de la sieste, ça ne bouge pas beaucoup. Seul un petit d'environ 6 mois s'agite et tente de nous rejoindre en grimpant sur la pente qui nous sépare. Hélas pour lui, plusieurs branches auxquelles il s'accroche cèdent sous son poids et il roule jusqu'en bas, tous ses efforts brisés. Il fait le show à lui tout seul, mais sa mère semble un peu inquiète. Dos argenté émet des sons qui se veulent rassurants...
Quand Stef se baisse et aperçoit de toutes petites mains dans les bras du dos argenté, Patience, surprit lui-même, nous dit que c'est un nouveau né de 3 semaines. On le distingue à peine, il est si petit... et dos argenté en bon père veille personnellement sur lui.
Je suis quasi à genoux et tente de distinguer le bébé quand le guide me demande de reculer. Mais à ce moment là dos argenté lève la tête, m'aperçoit, me regarde droit dans les yeux et fait "hrrmmmm hhrmmmm", autrement dit autorise ma présence! C'est énorme ce que je viens de vivre et je suis si troublée, si émue, que j'en oublie de photographier le tout petit...
Le jeune turbulent ne lâche pas l'affaire et j'ignore s'il veut absolument monter vers nous ou si c'est juste le fait de dégringoler la pente qui le motive... Sa mère n'arrête pas de le
rabrouer.
Quand soudain dos argenté, très macho, se lève et nous contourne par la gauche. A ce moment là je ne peux plus reculer ou je tombe dans le vide! Patience me fait signe de rester accroupie. Le grand mâle passe à 2 ou 3 mètres de moi sans se soucier de ma/notre présence et s'éloigne doucement... A ce moment là NOUS SOMMES DANS LE GROUPE!
Quelle magie! Pourquoi soudain a t'il agit ainsi? Afin de rassurer la femelle? Lui montrer qu'elle ne craignait rien, que nous n'étions pas dangereux? Pour frimer ;) ?
Le reste du groupe va bientôt suivre le maître, mais en nous évitant et en passant par le bas, cachés dans le feuillage, nous les perdons de vue...
Patience nous demande alors si nous voulons les suivre, si nous n'avons pas peur de ramper?
Quelle question! Allons-y!! Les pisteurs nous déblaient un peu le terrain à la machette avant de nous laisser venir.... à 4 pattes!
De l'autre côté nous nous trouvons presque nez à nez avec une femelle affamée, tandis que le reste du groupe est caché dans le végétation très dense. Nous entendons les cris de 2 femelles qui se
chamaillent une racine, puis un son rauque du chef et ... silence!
Il est temps de partir.. déjà! Je trainasse et les yeux mouillés, chuchote quelques mots à cette jolie dame : "merci. Tu es belle. Prend bien de soin de toi". Elle s'arrête un instant,
me regarde, semble m'écouter.... Je pars le cœur lourd, un soldat sur les talons.
Nous reprenons quasi le même chemin. Je fatigue, me sens fébrile, j'ai mal à la gorge, mes jambes tremblent. Les derniers mètres de descente, bien que ne représentant aucune difficulté, me sont
pénibles.
Nous avons marché 6H et le trek fut beaucoup plus facile que la veille, pourtant.
Nous arrivons à la voiture vers 15H30. JM est fidèle au poste. Nous avions théoriquement RDV au village Iby'Iwaku à 14H et sommes terriblement en retard, en plus nous avons 1H de route et ne
sommes pas douchés.
Je tiens absolument à aller au village culturel, il s'agit d'anciens braconniers reconvertis qui initient les touristes aux rites ancestraux, à savoir jouer du tambour, la danse intore (elle faisait partie des disciplines auxquelles étaient tenus les pages royaux dans leur formation guerrière et civile. Elle était destinée aux jeunes hommes qui voulaient développer leurs qualités de guerriers (Intore – les élus). Ils devaient démontrer leur agilité, leur force et leur sang-froid. Ils portaient des insignes royaux qui évoquaient le lion. Aujourd’hui, cette danse est interprétée par huit danseurs et présente le retour des guerriers triomphants) au lancer de flèches, à la médecine traditionnelle, etc... Seulement je n'ai plus de jus.
J'ai juste envie de m'allonger un peu.
JM annule donc notre RDV et le reporte au lendemain matin.
Nous avions pourtant prévu de faire une rando jusqu'à Karisoke (mariage du mont Karisimbi et Bisoke), centre de recherche et tombe ou repose Dian Fossey. Je suis terriblement frustrée, que Dian me pardonne, mais je ne me sens pas la force de faire une 3ème journée de rando.
Mon corps dit stop.
En arrivant au lodge je ne peux plus marcher. Les 2 femmes de la réception me soutiennent de part et d'autre et m'enlèvent mes chaussures comme la veille. Elles nous seront rendues propres et
sèches une heure plus tard!
Une soupe, une tisane, un ibuprofène et une nuit plus tard, ça va mieux!
Nous avons RDV au village à 9H30, autrement dit, c’est presque la grasse matinée!
Jean-Marie nous accompagne sur tout le parcours. Il s’agit d’un village d’anciens braconniers reconvertis. Nous avons la surprise d’être les seuls « clients » mais toute la troupe nous accueille festivement, tambours, chants, danse, haie d’honneur et sourire, bien que nous sommes que 2.
Les hommes ont leurs costumes traditionnels de danseurs intore. Ils sont si fiers et si beaux !
Dans un premier temps on nous emmène voir la réplique de la maison du roi, le Rwanda étant un royaume jusqu’en 1959. Là on nous « déguise » en roi et reine, sous le regard hilare de notre chauffeur ! C’est bon enfant.
On nous initie ensuite à la médecine traditionnelle, on pile du sorgho, on tire à l’arc (enfin on essaie), on tape sur des tambours (dans le rythme si possible), on accompagne la mariée lors du cortège (pas évident pour moi de porter une calebasse sur la tête !), bref nous passons un très agréable moment avec des gens adorables.
Dernière danse de remerciements / au revoir....
Puis nous retournons au gorilla lodge, récupérons nos valises, et quittons ce lieu magique le cœur lourd…. Pour la petite histoire : Bill Gates et Nathalie Portman y ont séjourné. Végétarienne, cette dernière est d’ailleurs engagée dans la protection des gorilles et des animaux en général.
Jean-Marie nous permet de manger les délicieux club-sandwichs au poulet tiède, préparés par le lodge, dans la voiture. Une longue route nous attend, le chauffeur-guide nous ayant proposé de rejoindre Kibuye, au Sud-ouest, par la piste.
Cette immersion au cœur du pays nous enchante. Quels beaux paysages ! Nous traversons les villages, volant au passage quelques clichés de femmes aux pagnes colorés travaillant dans les champs, d’hommes surchargés de bois, à vélo, d’enfants en uniforme sur le chemin de l’école ;
Un peu secoués mais charmés, nous avalons de la piste poussiéreuse en sinuant entre les collines verdoyantes ou pousse, partout où se posent nos regards émerveillés, le thé aux feuilles d’un vert tendre, cultivé en terrasse sur la terre rouge et fertile des volcans endormis.
Quel beau pays ! Quel beau pays !
Jean-Marie met ces 4 heures (98 kms) de voiture à profit pour nous conter son pays et nous l’écoutons, suspendus à ses paroles, avides de ses connaissances, curieux, étonnés, admiratifs, le questionnant encore comme des enfants à qui l’on raconte une histoire.
Nous traversons une belle forêt, hélas relativement touchée par le déboisement, puis rejoignons la route ou bientôt, au creux d’un virage, le lac Kivu se dévoile enfin, ses côtes se découpant floues et grises, au loin, rendant le tableau un peu mystérieux.
Jean-Marie fait un crochet jusqu’au poste frontière de la RDC, le lac Kivu étant partagé entre le Rwanda et le Congo. Je suis indignée en songeant à l’agitation qui règne de l’autre côté de cette barrière, alors qu’à Kibuye il règne un calme tranquille et serein de riviera…
Le véhicule s’arrête sur les hauteurs, devant une église tristement célèbre du temps du génocide, c’est ici qu’ont péri des milliers de femmes et d’enfants, qui, venus se réfugier dans un lieu de culte, ont été trahis par un curé qui y a mis le feu. On peut y lire PLUS JAMAIS Ça.
Nous nous recueillons en silence.
Il fait nuit lorsque nous arrivons au Cormoran Lodge, petit joyau lumineux dans l’immensité noire.
Nous nous séparons de Jean-Marie pour un jour et demi et nous installons dans un très joli chalet sur pilotis, face au lac, avant d'aller dîner au restaurant (photo ci-dessus).
Cette pause balnéaire est la bienvenue, nous sommes passablement fatigués.
Une bonne et belle nuit plus tard, nous découvrons avec enthousiasme notre cadre enchanteur de jour, avec en prime un rayon de soleil...
Après un excellent petit déjeuner, nous nous offrons un bain de soleil sur la petite plage aménagée, nous offrant même le luxe d'une baignade revigorante, le lac étant dépourvu de
crocodiles.
Allongés sur les transats mis à disposition, nous nous laissons bercer par le doux clapotis des vagues et les chants lointains des pêcheurs. Il règne ici une magie
indescriptible...
Il me vient à l'esprit que nous sommes extrêmement chanceux, car depuis que nous sommes dans ce merveilleux pays, nous nous sommes enrichis d'innombrables belles découvertes, toujours en osmose
avec la nature.
Pas de bruit, pas de gaz d'échappement, pas de bouchons, de cris de klaxons, pas de centre commerciaux, pas de pollution médiatique. Uniquement de l'authentique, du VRAI, du
BEAU.
Si c'est pas ça le bonheur!
Avant de nous quitter la veille, Jean-Marie nous a organisé une petite excursion sur une des innombrables îles du lac.
Un jeune couple vient donc nous prendre sur le ponton de l'hôtel avec un bateau moteur, direction l'île Napoléon.
Nous croisons un aigle pêcheur et une chouette avant de nous frayer un chemin dans une végétation assez sèche, notre objectif étant de voir les milliers de chauves-souris géantes peuplant
cet ilot désert.
Leur cri est effrayant....
Après cette sympathique sortie de 2H, nous nous apprêtons pour le repas du soir.
La carte du restaurant Cormoran est alléchante et la qualité y est. Nous dînons à l'intérieur car un vent frais se lève... et nous finissons sous une pluie battante pour retourner au chalet.
Un orage violent s'en suit, des éclairs zébrant le ciel noir au dessus de l'immense étendue d'eau en contrebas, le bois du chalet grince sous les rafales de vent, le tonnerre gronde.... Nous nous
demandons un peu inquiets si les poteaux de maintient sont assez solides....
Au petit matin nous nous réveillons presque surpris d'être encore entiers ;-)
Jean-Marie nous rejoint en début d'après-midi et nous passons encore quelques instants sur la terrasse à papoter avec lui devant un drink.
Heureux de constater que le Kinyarwanda m'intéresse, il me donne une leçon, en écrivant... sur la table!!
Nous prenons la route vers 16H pour Kigali ou nous attend un vol de nuit vers Nairobi (Kenya) puis Dar es Salaam (Tanzanie) via Zanzibar.
A nouveau les magnifiques cultures en terrasses défilent devant nos yeux.
J'ai le cœur lourd.
Je regrette de partir déjà alors qu'il y a encore tant à voir, comme par exemple la forêt de Nyungwe ou l'on peut entre autre observer des colobes noirs et blancs ou des chimpanzés, et le parc de
l'Akagera et sa faune à la frontière de la Tanzanie.
Pour le dîner Jean-Marie nous emmène à l'hôtel Serena 5* de Kigali selon les volontés de l'agence, nous dit-il face à notre réticence.
Effectivement nous sommes habillés version safari, avec nos chaussures de rando pour voyager et sommes du coup très gênés de manger dans cet endroit chic dans cette tenue.
Mais il insiste, et au final personne ne fera attention à notre accoutrement et nous dégustons un délicieux repas raffiné dans une ambiance qui ne l'est pas moins, face à la jolie piscine de l'hôtel, un groupe de musiciens live jouant des tubes d'ici et d'ailleurs.
Ainsi s'achève notre merveilleux séjour au Rwanda.
J'ai réalisé mon rêve et déjà j'en ai un autre : y retourner! Car ce pays a été pour moi un émerveillement constant. Une belle découverte, une incroyable surprise!
A l'heure ou j'achève d’écrire ce carnet, 5 mois plus tard donc, il n'y a pas un jour qui passe sans que je pense au pays des milles collines, aux gorilles, à notre chauffeur Jean-Marie, à notre
guide du parc des volcans, Patience.
Jean-Marie nous fait un dernier signe de la main alors que nous avons passé le contrôle à l'aéroport de Kigali. Il est 22H, nous décollons à 1H du matin via Zanzibar
2024 - Je suis toujours en contact avec Jean-Marie :-)
N'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez avoir ses coordonnées
ceci sans intérêts de ma part, si ce n'est de rendre service aux voyageurs
Ils ont lu mon blog, ont fait confiance à Jean-Marie et ont été ravis de leur voyage :
-Frédéric Lazayrès
-Michel Barthélemy
-Laura Zini
-Laura Barthelot
-Beatrice Loirat
-Jean-Pierre et Susanne Huillier
-Claire Rerolle et Hubert